QUAND LA TOXINE BOTULIQUE EMBELLIT VOTRE REGARD

Avec l’âge, le regard montre ses points faibles. Alourdissement de la paupière supérieure ,creusement du cerne en bas puis apparition de poches. La gravité fait son oeuvre, cela explique la chute du bourrelet de Charpy (tissus venant du sourcil et glissant sous la paupière supérieure qui apparaît gonflée ), l’excès de peau poussée en avant par les poches graisseuses qui ne sont plus retenues par le septum véritable sangle du regard ,et qui perd sa tonicité.

La chirurgie corrige facilement ces défauts, c’est la blépharoplastie .
Mais la gravité n’est pas la seule responsable. En effet, le regard , acteur de nos expressions les plus variées, est doté de muscles très sollicités qui le façonne année après année. Très adhérant à la peau (muscles peauciers) ils y creusent des rides connues comme la patte d’oie, les rides du lion ou les bunnys lines ( rides d’expression du nez pendant le rire) .

En fonction de l’expressivité d’un visage ou d’une myopie mal corrigée par exemple, elles apparaîtront plus ou moins tôt. La toxine botulique cible ces muscles .Le plus puissant est l’orbiculaire qui est un véritable anneau qui a tendance à fermer le regard qu’il plisse au niveau de la patte d’oie.

La toxine va l’affaiblir au coin externe de l’oeil et « libérer » la peau de la patte d’oie dont les rides vont disparaître. De plus, cela va redonner l’avantage au très important muscle frontal qui, est dit « élévateur « et qui va faire remonter la queue du sourcil et ouvrir le regard . La glabelle et ses rides du lion ou les bunnys line disparaîtront de la même manière .

En affaiblissant les muscles de la patte d’oie, la toxine botulique faite 2 mois avant , magnifie le résultat de la blépharoplastie supérieure car la cicatrisation est moins gênée par le jeu musculaire .