En réalité, peu importe l’âge, l’idée est de traiter la ride naissante au moment où elle apparaît, donc à 25, 35 ou 40 ans selon les femmes.
Il s’agit plutôt d’accompagner le vieillissement en gommant ses premiers signes, et uniquement ceux qui sont dérangeants, par exemple une ride du lion trop marquée qui donne l’air stressé, mais surtout pas une patte d’oie qui apparaît dès que l’on sourit.
Une simple question de mesure, en somme. Corriger une zone de faiblesse du visage suffit à le garder frais et jeune sans risque d’en modifier les expressions.
Un risque d’addiction?
De l’apparence reine à la tyrannie de l’apparence, il n’y a qu’un pas … Qui fait craindre à certains que les traitements esthétiques précoces favorisent la spirale de l’engrenage. Le risque de dépendance n’est pas plus important à 30 ans qu’à 50 ans.
Tout est question de mesure, comme avec le champagne : un verre oui, pas la bouteille. Et, surtout, le praticien doit savoir dire non à sa patiente.
Pour les médecins, le geste de trop relève de leur propre responsabilité. « C’est le dealer qui fait l’addiction ».
Mais il faut savoir poser des limites, car on ne peut effacer tous les signes de l’âge. La bonne attitude consiste à accepter de vieillir et à ne pas courir après une image de perfection fantasmée. Seul un spécialiste de la face et du cou sera vous conseiller pour votre visage et vous préconiser les meilleurs soins.